Michael Colgrass est la première personne à avoir introduit des percussions mélodiques. En cherchant un moyen rapide d’accorder ses percussions, il a donné naissance au principe des Rototom. Leur premier nom était d’ailleurs les « Colgrass Drum ».
En 1965, lors des préparatifs de la première de « Rhapsodic Fantasy », Michael Colgrass devait concevoir 15 percussions pour son kit et demanda l’aide de son ami Albert Payson. Il lui proposera un prototype basé sur les « Tuneable Bongos » de Ludwig et sur le Practice Pad de Remo.
Le set classique est trois rototoms de 6′ 8′ 10′. On peut entendre ces Rototoms sur un bon paquet de titres qui marqueront la fin des années 70. Le son est très harmonique, long, et les notes peuvent aller très très haut ce qui donne une touche très exotique. Nick Mason en jouait huit sur Time (Darkside of the Moon). Ils seront la marque de fabrique d’un bon nombre de groupes de Reggae.
Payson les avait initialement appelées Timp-Toms. C’est plus tard que l’entreprise Remo a décidé d’améliorer leur design et a introduit sur le marché les Roto toms tels qu’on les connait aujourd’hui.
[/vc_column_text][vc_column_text]Les congas sont originaires du Congo et regroupent plusieurs tailles. Une légende veut que ce soit les esclaves rebelles exilés d’Afrique à Cuba qui les inventèrent en détournant des tonneaux de vin français en y montant des peaux. Conga désigne également un rythme de la Havane qui sera à la mode dans les années 30 aux Etats Unis.
Traditionnellement jouées par paires, comme en Afrique, de nombreux virtuoses contemporains jouent sur 4 voire 5 congas . Les congas peuvent être jouées assis ou debout. Il existe cinq types de frappe. On place toujours au moins une conga (généralement la plus aigue), entre les jambes, quand on joue assis. Elle peut alors être très légèrement penchée en avant en prenant appui sur l’entrejambe, pour améliorer sa résonance.
Présentes dans les musiques latines et africaines où elles remplacent la batterie en quelque sorte, elles ont été massivement utilisées dans les musiques soul, funk, reggae, et plus rarement dans le jazz et le krautrock à partir des années 60. Combinées à la batterie, elles amènent un exotisme et une sensation hypnotique très convoitée dans les musiques électroniques.
Le Quinto : Le tambour le plus étroit, et le plus aigu. (celui avec lequel le musicien improvise et fait des solos) (également appelé Priméro)
La Tumbadora ou Tumba : Tambour basse le plus large de diamètre.
Longtemps limitée à deux notes et au service des armées, la timbale a gagné ses lettres de noblesse depuis qu’elle sait moduler et jouer toutes les notes de la gamme.
Très importante au sein de l’orchestre dès le 17eme, par sa stabilité rythmique et son pouvoir structurant, elle possède depuis peu un répertoire soliste virtuose qui exploite ses nombreuses possibilités.
Grâce aux différentes baguettes, on obtient une riche variété de timbres et d’intensités sonores. La plupart des baguettes sont en bois (on en trouve également en bambou ou en aluminium) tandis que leur extrémité est recouverte de feutre, de flanelle, de bois, de liège, d’éponge, ou d’autres matériaux.
Le timbalier peut aussi assourdir le son des timbales en plaçant un morceau de tissu sur la peau. Lorsqu’on désire obtenir une note courte, on peut arrêter la vibration de la membrane tendue avec la main, en étouffant la timbale.
Pour jouer une note longue, en revanche, le timbalier utilise de petits coups très rapprochés de sorte qu’ils ne paraissent pas discontinus (roulement ou trémolo). Les tailles vont de 25 à 32 pouces.
HISTOIRE
Antiquité : 4000 av. J.-C. à 500 apr. J.-C.
Le « tympanon », un tambour sur cadre qui donnera son nom aux timbales, est employé au Moyen-Orient dès le VIIe siècle avant J.-C.
Moyen Age : VIe-XVe siècle
Les « nacaires », d’origine arabe, apparaissent en Europe à partir du VIe siècle. L’usage de ces petites timbales se limite alors aux guerres, aux parades et à l’accompagnement d’autres instruments, surtout dans les musiques de danse.
Renaissance-baroque : XVIe-XVIIe siècle
Les timbales sont jouées par paire dans la cavalerie, où elles doublent la partie grave des trompettes.
Classicisme : XVIIIe siècle
Les timbales entrent dans l’orchestre pour les ouvertures, les marches, les ballets et la musique d’église. Elles deviennent peu à peu indépendantes des trompettes.
Romantisme : XIXe siècle
L’invention de la clé unique facilite l’accord des timbales. Beethoven et Berlioz les utilisent sans retenue, parfois même en solo.
Temps modernes : XXe siècle
L’apparition de la pédale permet au timbalier de changer très rapidement l’accord et de faire des glissandi.
Les peaux en plastique, grâce à leur solidité et à leur fiabilité, vont détrôner les peaux animales. Certains compositeurs, comme Elliott Carter, n’hésitent plus à écrire des morceaux pour timbales seules.
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