Posséder un synthé, c’est posséder un outil qui contient une certaine magie, plus qu’une guitare car c’est le seul instrument qui peut changer de son aussi drastiquement…
Nous arrivons en 2020, soit 40 ans après la fabrication de bon nombre de synthétiseurs. Nous nous sommes entretenus avec Vincent Henon, compositeur de musiques électroniques (Kluber), membre du duo Super 未来 (Super Futur) et réparateur autodidacte de synthétiseurs analogiques, sur ce que cela implique d’avoir un synthé vintage aujourd’hui.
Test du RMI Electra-piano 668
L’instrument phare de l’entreprise Rocky Mount Instruments, filiale du manufacturier américain Allen Organ, est l’Electra-Piano.
Durant les années 70, les RMI Electra-piano étaient très populaires auprès des groupes de rock progressif. Rick Wakeman (Yes), Tony Banks (Genesis), Bernie Worrell (Funkadelic), Jon Lord (Deep Purple), Todd Rundgren ou encore Ray Manzarek (The Doors) sont autant d’artistes qui ont fait du RMI un de leurs outils favoris.
Les premiers modèles apparaissent en 1967 et RMI développera sa production jusqu’à passer la clé sous la porte en 1983.
En 1970, RMI introduit les modèles 368 et 368x, puis en 1973 la série des 400 qui étaient semblables à celle des 300 à la différence que ceux-ci disposaient d’enceintes intégrées. La série des 600 (le 668, celui dont on dispose au studio), sortirent la même année et disposaient maintenant d’une sortie stéréo, de 7 touches supplémentaires sur le clavier, de nouveaux presets et de deux générateurs de tonalité par touche.
Lire la suite de la newsletter
Nicolas
Partager :