Recording

Recording-Melodium-Studio-Paris-et-Montreuil

Recording studio

De l’enregistrement de groupes en live à l’enregistrement de podcasts, l’équipe du studio Melodium accompagne les artistes dans tous les types de projets musicaux et dans tous les styles d’enregistrement.

Les studios d'enregistrement

La location d’un studio de musique est un choix essentiel. Studio d’enregistrement pas cher, techniques de prise de son, studio de musique à Paris, backline… les critères de sélection d’un recording studio changent et peuvent être nombreux selon les projets.

Avec deux studios d’enregistrement et 5 cabines, le studio d'enregistrement Melodium répond à tous les projets d'enregistrement live. Grâce à ses deux control rooms et ses trois cabines de prise de son, il est possible de jumeler les cabines du studio B avec celles du studio A pour les projets avec de nombreux musiciens.

Nous savons à quel point l’enregistrement en studio peut être une épreuve périlleuse car délivrer une performance à un instant précis dans une durée impartie n’est pas chose facile. Nous sommes très sensibles à trouver avec vous le modus operandi optimal.

L'acoustique des cabines de prise de son

Grâce à l'association de bois, de pierre et de bass trap, la pièce principale du studio A est vivante et donne une sensation de pièce naturelle dans les prises de son. Une quinzaine de panneaux absorbants mobiles permettent de moduler l'acoustique et d'isoler des musiciens. La pièce piano du studio A, plus petite, est équipée d'un large diffuseur afin d'en "aérer" l'acoustique.
La pièce de prise du studio B est très mate et convient bien aux voix ou à des prises de drum en close micking. La pièce à vivre (bureau-cuisine-escalier) sert de chambre de reverb naturelle.

Isolation des instruments

Il est souhaitable que chaque instrument soit bien isolé afin de pouvoir lui administrer toute sorte de traitement au mixage sans toucher aux autres instruments.
Dès que plusieurs musiciens jouent ensemble, il se pose le problème de l’isolation des instruments et de la visibilité des musiciens entre eux. Nous avons construit une quinzaine de panneaux acoustiques qui offrent deux hauteurs différentes (1,1m et 1,9m) dont certains ont des carreaux en plexiglas pour se voir. Ces panneaux peuvent aussi servir à absorber le son, rendant la réverbération de la pièce quasi inexistante, idéale pour des prises de son de batterie très sèche.

Lorsqu'un projet nécessite une certaine ambiance de captation live pour sonner comme les enregistrements des années 60-70, nous utilisons ces panneaux associés à une technique de prise de son Classic Sound Technique.

Les 3 questions pour faire un son

Quel micro pour quelle énergie ?

Certains classent les micros par type de fonctionnement (rubans, condensateurs, dynamiques). Nous les "rangeons" par leur vitesse de réaction à une dynamique forte: les durs, les nerveux, les doux, les mous. On ajoute ensuite leur particularité en terme de spectre, de taille de la membrane et de sensibilité directionnelle. Grosso modo, un ruban avec une électronique d'avant 70 bidirectionnel 50/50 devant/derrière sera notre micro le plus mou. Un micro chinois récent alimenté en 48v en cardio sans atténuateur, sera sans doute le plus excité.

Notre choix répond toujours à cette question : "Qu'est-ce que je veux comme rendu en terme de dureté" ? On affine notre choix en fonction du spectre à ramasser. Est-ce que je veux entendre tout le son ou juste une partie qui m'intéresse ? Il n'existe pas un micro pour tous les programmes mais on peut s'en approcher. Par exemple, on veut souvent adoucir les charley (hi hat) qui ont des sons très durs. Les fréquences basses et bas medium des cymbales ne nous intéressent pas ainsi que les fréquences aigu au dessus de 5 khz. On prendra donc un ruban en cardio (pour éviter la repisse avec la snare) et on lui mettra un gros coupe bas à 300hz. On peut aussi travailler avec un ruban en 8 pour rejeter la snare mais cela fait appel à une mise en place particulière.

Naturel ou transformé ?

Ici, on se pose la question de si l'on veux être fidèle à la source, si l'on veux forcer le trait de caractère principal de l'instrument ou s'en éloigner. Les outils à notre disposition sont toujours les mêmes, dynamiques=comp/exp gate, spectre=Eq, espace=rev/del. Comment je veux gérer le spectre et la dynamique ? On ne veut pas le gérer puisque les choix que nous avons fait en terme de micros et de placement permettent de répondre à cette question. Néanmoins si l'on est pas content de l'équilibre des fréquences, on modifie l'angle du micro avec la source. Nous pouvons également agir sur l'instrument, sur sa façon de le jouer. En théorie, si l'on a recours à un EQ, c'est qu'il y a un problème: on n'arrive pas à s'approcher de l'instrument, il est entouré de panneaux absorbants ou il n'y a pas de coupe bas sur le micro. Bien entendu on a pas toujours l'instrument impeccablement réglé ni le micro parfait pour le rendu que l'on souhaite, donc on a recours à l'EQ mais cela sonnera toujours mieux de travailler en amont sur le son (réglage de l'instrument, intention de jeu, choix du micro, placement).

Si l'on veut toucher à la dynamique de l'instrument en utilisant un compresseur c'est justement pour un rendu non naturel, pour lui enlever ce qui permet de le reconnaître. Souvent ce sera avec l'attaque qu'on jouera: par exemple un piano qui perd totalement son attaque n'est plus identifiable comme un piano. Cela peut être d'enlever les transitoires trop agressives car on avait pas assez de micros doux pour calmer un instrument dur.

Une autre raison d'utiliser un compresseur est de récupérer plus de son de pièce sur un micro de près, dans ce cas ce sera sur le release que l'on jouera et en reculant l'attaque un peu aussi. D'une façon générale, les compresseurs touchent à l'équilibre des fréquences lorsqu'on les sollicite beaucoup, voir créent des harmoniques et de la saturation lorsque poussés dans leurs retranchements. Il faut connaître leurs défauts si l’on ne veut pas perdre de temps. Rien ne sert de bourriner dans le 1176 pour obtenir la saturation de la snare de Tame Impala. Si on veut que ça sature prenons un outil qui sature et non un compresseur. Mais il arrive en mix d'utiliser un compresseur multibande pour rééquilibrer des fréquences qui chahutent beaucoup sur les transitoires. Nos outils aujourd'hui sont monstrueusement plus puissants qu'avant l'ère des plugs car on peut en mettre plusieurs en chaînes !

Quelle distance prendre avec la source ?

A quelle distance je veux entendre ce son ? C’est-à-dire, avec quel degré de précision ou de flou ? Là je suis obligé de commencer à avoir une idée de la photo, des éléments qui seront en premier et deuxième plan ou vraiment dans le fond. Les contours de ces éléments sont-ils bien nets ou un peu flous ? Etc. Là on place le ou les micros sachant que les grandes membranes à condensateurs auront toutes un effet de proximité beaucoup plus prononcé que les autres. On demande à un assistant de se balader avec le micro pour écouter le placement en ayant en tête que le son chute de façon exponentielle.

By the way, il n'y a pas d'instruments stereo c’est-à-dire équilibré en terme d'énergie dans la musique pop. La seule question est la largeur de la stereo, prenez large sans faire de trou au centre et vous pourrez toujours resserrez au mix si c'est trop large. Il n'y a pas plus déséquilibré qu'une batterie, un piano ou une guitare acoustique, d'où des rendus toujours très large en stereo avec peu de chose.